07/01/2019
On ne va pas se mentir, 2019 a la pression. Sociétale, environnementale, démocratique, il va falloir se retrousser les manches et faire en sorte que notre vie « reste digne et serve les humains » comme disait le grand Pierre Lecat.
On ne va pas se mentir, 2019 a la pression. Sociétale, environnementale, démocratique, il va falloir se retrousser les manches et faire en sorte que notre vie « reste digne et serve les humains » comme disait le grand Pierre Lecat.
Si j’étais 2019, je voudrais compter pour les années qui me succéderont. Être la première pierre d’un nouveau chemin, le premier mot d’un nouveau récit, le premier rouage qui orientera le monde dans une nouvelle direction. Je voudrais être celle qui se lève avant les autres, celle qui amorce les applaudissements, celle qui relève les bras baissés.
Si j’étais 2019, je voudrais être un symbole de rupture, un “non”, un “mais”, un “or”, un “cependant”, un “quand tout à coup”. Je voudrais être un terminus et un point de départ, qu’on dise “jusqu’à 2019” ou “à partir de 2019”. Je voudrais qu’il y ait des “générations 2019”. Je voudrais provoquer des “eurêka” partout dans le monde, faire naître des vocations, révéler des talents, laisser émerger les idées les plus folles.
Si j’étais 2019, je voudrais oser, être le “pourquoi pas ?”, le “et si…”, le “ça commence par moi”. Mais si j’étais 2019, je ne voudrais pas être seule, je voudrais être le “et” plutôt que le “ou”, aller “vers” plutôt que “contre”.
Si j’étais 2019, je voudrais qu’on me décrive avec plus de verbes “être” que de verbes “avoir”, plus de “faire” que de “dire”, plus de “comprendre” que de “juger”. Si j’étais 2019, j’aurais une direction à prendre et j’opterais pour le bon sens bon sang !
Parce que si j’étais 2019, je porterais les espoirs de plusieurs générations d’années qui sont responsables de l’héritage qu’elles me laissent aujourd’hui. Et si j’étais 2019, je voudrais pouvoir me regarder dans le miroir et me trouver belle.
À tous, je vous souhaite d’être le 2019 que vous voulez vivre !