03/01/2021
2019 avait la pression, 2020 était l’année de l’imprévu (ou de la médiumnité apparemment), alors qu’allons-nous faire de 2021 ? Aucune baguette magique n’est apparue après minuit, nous allons devoir continuer à nous confronter à nous-mêmes et apprendre à nous aimer.
2019 avait la pression, 2020 était l’année de l’imprévu (ou de la médiumnité apparemment), alors qu’allons-nous faire de 2021 ? Aucune baguette magique n’est apparue après minuit, nous allons devoir continuer à nous confronter à nous-mêmes et apprendre à nous aimer.
En 2020, nous avons perdu un peu d’innocence, expérimenté plus ou moins douloureusement le lâcher prise, nous nous sommes confrontés à nos limites. Il a fallu jongler avec nos émotions, accepter nos réactions inconfortables, celles des autres aussi, faire le tri dans les analyses hasardeuses et les conclusions hâtives. Puis finalement, arrêter d’écouter les analyses hasardeuses et les conclusions hâtives. Et tout ça sans contact physique, sans la chaleur humaine, sans le réconfort d’une main sur l’épaule. Sans ses éclats de rire et son regard enveloppant d’amour. L’homme a perdu l’illusion du contrôle qu’il chérit tant et se raccroche à ce qu’il peut. Il se laisse faire ou il se débat. Il s’accepte ou il s’affronte.
2020 nous a bousculés, secoués, réveillés ? Merci 2020, il était temps ! Et pour la suite…
L’adaptation et l’humilité de l’apprentissage semblent être des clés centrales pour notre avenir. Le lien social et la solidarité, une énergie collective sur laquelle s’appuyer. Le rire libéré et l’amour inconditionnel, une hygiène de vie que l’on peut choisir.
Alors…
Dites à l’avenir que nous arrivons et que nous passerons par le cœur
Que les chemins que nous prendrons seront grands et sans peur
Dites à la vie que nous la croquerons, sans retenue, à pleines dents
Que nous danserons dans le vent, en chantant, en riant
Ayons la bravoure de baisser les armes face à nous-mêmes
Ayons le courage de regarder à l’intérieur de notre âme
Et la douceur de nous consoler, de nous pardonner et de nous chérir quand même.
Dites à l’avenir que nous arrivons et que toujours, toujours, toujours
C’est le cœur que nous suivrons.
* Merci à Mathieu Baudin pour ce très poétique apophtegme