29/08/2022
L’art s’est imposé à elle et elle n’a jamais cessé de le suivre...
L’art s’est imposé à elle et elle n’a jamais cessé de le suivre, avec force et détermination, avec des doutes mais toujours de la confiance, avec des questionnements riches et permanents, avec une recherche de sens et d’identité en ligne de fond. Céline est tout ça à la fois, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Et au milieu, se pose une âme bien incarnée.
Si Céline peut s’interroger sur beaucoup de pans de son identité, son côté artistique n’a pas été soumis à la question : il était une évidence ! C’est d’abord aux Beaux-Arts qu’elle forme, explore et exprime son âme d’artiste. Là où pendant 3 ans elle travaille sur le sujet du temps et de la mort pour nourrir sa quête d’identité en allant puiser dans ses racines et dans sa mémoire. Elle veut comprendre le sens de la vie sur terre et utilise tous les médiums pour fouiller ce sujet, aller chercher la part la plus sombre pour faire ressortir la lumière. Parce que c’est bien cette dernière qui la fascine : la part de lumière présente dans chaque humain, dans chaque projet et qu’elle cherche à faire rayonner. Elle veut rendre visibles les mondes invisibles.
Mais Céline est une artiste qui a les pieds sur terre et elle veut concrètement apporter sa part au monde. Une rencontre avec une graphiste illustratrice canadienne provoque un déclic tant elle réussit à créer dans son travail un monde poétique et imaginaire. Céline prend conscience qu’elle peut transformer le monde avec son art.
Pour ajouter le côté concret à sa formation, elle s’inscrit donc à l’ICOM où pendant 3 autres années elle apprend la gestion de projet, la direction artistique et le codage. Sa nature se confirme : la direction technique n’est pas faite pour elle, elle se concentrera sur la direction artistique.
Le DNAP des Beaux-Arts, le Master 2 de l’ICOM et ses 24 ans en poche, Céline se lance directement en free-lance. N’allez pas lui dire que c’est courageux, elle vous répondra "je n’avais pas le choix, c’est viscéral, je ne peux pas exercer mon art autrement". Elle l’a compris pendant ses stages : c’est la liberté qui l’inspire, sans contrainte horaire ni autorité. D’ailleurs Céline est une introvertie qui s’assume, elle aime la solitude, le silence ou les ambiances sonores choisies. Et surtout, c’est une éponge qui ne peut s’empêcher de se connecter aux humains qui l’entourent. Alors en choisissant d’être free-lance, elle s’est créé sa liberté et sa bulle créative.
Au début, elle accepte tout ce qui vient, toute rentrée d’argent étant bienvenue afin de donner tort à tous ceux qui lui promettent un échec assuré. Elle développe une patte de webdesigner et elle est rapidement reconnue pour ça. Avec l’arrivée des premiers smartphones et tablettes, on lui confie le design d’applis. Pendant cette période, elle apprend aussi en autodidacte le skeuomorphisme dans lequel elle voit la possibilité de recréer une réalité palpable. Puis les applis ont évolué vers plus d’interactions et moins de design donc Céline ne trouve plus sa place.
À nouveau, elle s’interroge et cherche à aligner ce qu’elle fait avec ce qu’elle est. En 2017, elle met le professionnel en pause pendant un an pour se consacrer à son rôle de mère. Un tri naturel de sa clientèle s’opère et c’est tant mieux car elle souhaite réorienter son activité vers la création d’identité visuelle. Elle s’adresse donc à un autre type de clients, ceux qui lancent leur activité. À partir de rien, elle pourra créer un univers, un monde visuel autour d’un logo et le décliner sur tous les supports car elle sait tous les utiliser.
Elle retravaille toute son approche en soumettant à ses clients des questionnaires qui les amènent à creuser dans la face immergée de l’iceberg : quelle est l’histoire de leur marque ? Qu’apporte-t-elle au monde ? Quel sens y mettent-ils ? En les questionnant ainsi, elle cherche de la matière et de l’inspiration, elle se connecte à des sensations et à des couleurs. Elle recherche dans ce qu’ils sont un moyen de se connecter à l’âme de leur projet pour la rendre visible. C’est ça ce qu’elle veut faire aujourd’hui : rendre visible la face immergée de l’iceberg en la faisant rayonner.
Après avoir tout accepté, elle choisit au service de qui et de quoi elle met son art. Alors si à la question "qu’apportez-vous au monde ?" votre seule réponse est "de l’argent", passez votre chemin, ce n’est pas Céline que vous cherchez. Pour travailler avec elle, il faut un feeling et du sens. Elle n’est pas une exécutante : elle accompagne, conseille, oriente, challenge ses clients pour aboutir à une co-création de leur identité visuelle.
Travailler la communication de son nouveau positionnement est une priorité à laquelle elle s’attelle depuis déjà 2 ans. Un nouveau site Internet devrait donc voir le jour prochainement.
À court terme, elle souhaite aussi intégrer une autre passion qui l’appelle : la photo pour assurer la cohérence de l’identité qu’elle crée.
D’ici 5 ans, elle souhaite faire entrer son art dans la maison avec de la décoration, des tableaux, des messages pour faire vibrer l’énergie des mots.
D’ici 10 ans, elle veut retrouver la matière, les pinceaux, la peinture, le collage. Céline ressent le besoin de reprendre les travaux commencés aux Beaux-Arts pour retrouver l’artiste qui est en elle.
L’identité est sa quête et la réalisation de soi, son défi. En cherchant dans l’humain, dans la vulnérabilité et dans les failles, elle saisit les âmes et l’essence d’un projet pour le rendre visible et palpable à travers la création d’une identité.
L’identité serait certainement le fil rouge de son cheminement : la sienne, celle de ses clients, celle des projets qui changent le monde. Pour découvrir qui on est, ce que l’on veut, et pour se réaliser pleinement, nous devons tous commencer par nous regarder en face, identifier nos talents, nos dons, nos croyances. Ce n’est qu’en étant aligné avec notre identité que nous pourrons changer le monde. C’est le chemin que fait Céline pour elle-même et pour ses clients parce que changer le monde a toujours été son objectif. Aujourd’hui, elle peut le faire en mettant en valeur ceux qui osent et qui font de leur rêve, une réalité.
« Quand Marion raconte à ma place qui je suis et ce que je suis capable de réaliser… ma confiance en moi grimpe ! »
« Avec beaucoup de respect et de pudeur, elle nous interroge et valorise qui l’on est ; en matière de commercialisation de soi, c’est un coup de pouce indéniable ! »